Historique de l’ACQ

En 1985, a été fondé le Groupe d’Étude Québécois pour la Cytogénétique. Les fondateurs de ce regroupement ont été Dre Claude-Lise Richer, Dr Richard Gagné, Dr Marcel Cadotte, Dr Martin Gyger et Dr Louis Dallaire.

Une première réunion des membres eu lieu le 29 mars 1985 à Montréal et regroupait 17 personnes. Sur la proposition du Dr Richard Gagné, secondé par le Dr Pierre Jean, le Dr Martin Gyger accepte la présidence du groupe, qu’il conservera jusqu’en 1989. Dr Richard Gagné sera président en 1990 et 1991, suivi de Dr Marcel Cadotte, de 1992 à 1994. Dr Louis Dallaire prendra la relève de 1995 à 2000, suivi du Dre Nicole Lemieux en poste de 2001 à 2007. Le Dr Régen Drouin prendra sa suite en 2008. L’association comporte actuellement plus de 125 membres à travers le Québec et un laboratoire de Sudbury en Ontario a joint les rangs de l’ACQ en 2007.

Lors de la deuxième réunion tenue le 29 novembre 1985, il fut proposé par Dre Claude-Lise Richer de changer le nom du Groupe d’Étude Québécois pour la Cytogénétique pour le nom de Groupe Québécois de Recherche en Cytogénétique (GQRC). Cette proposition fut acceptée par la majorité des membres présents.

Depuis 1986, les réunions se tiennent annuellement, le dernier vendredi d’avril. En plus de présentations scientifiques données par des membres du groupe, il y a la tenue d’une réunion d’affaires où sont discutés les points spécifiques mis à l’ordre du jour. Il peuvent concerner des problèmes techniques, annoncer des propositions d’emplois, concerner les affaires administratives du groupe, etc.

En 1993, lors de la 10ième rencontre annuelle du GQRC, il a été proposé d’incorporer le Groupe. Des démarches ont été entreprises en ce sens et en avril 1994, le Groupe Québécois de Recherche en Cytogénétique devient l’Association de Cytogénétique du Québec (ACQ).

Très rapidement, la question de la formation des techniciens est soulevée. Un consensus se fait à propos d’une formation inadéquate des techniciens et une collaboration s’installe avec le Collège de Rosemont pour évaluer les besoins de formation au niveau collégial. En juin 1988, un document intitulé « Problématique liée à un besoin de formation en cytogénétique » est présenté au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Science. La demande est rejetée par le Ministère et le groupe doit penser à offrir d’autres alternatives aux techniciens.

En 1991-1992, Dre Claude-Lise Richer prépare deux cours de trois crédits qui seront donnés à la Faculté de l’Éducation Permanente de l’Université de Montréal. Ces cours s’adressent aux techniciens dans le but d’assurer leur formation continue. Ils seront suivis par une quinzaine de techniciens et portent sur les aspects théoriques et pratiques des techniques cytogénétiques.

La formation continue des techniciens demeure une priorité de l’ACQ, qui organise divers ateliers pratiques portant sur des techniques récentes en cytogénétique moléculaire pour ses membres. En septembre 1994, Dre Nicole Lemieux organise un premier atelier de deux jours à l’Université de Montréal. Cet atelier enseigne la technique d’hybridation in situ en fluorescence (FISH) sur chromosomes métaphasiques aux 7 techniciens présents. Dre Lemieux récidive en septembre 1997 et organise un deuxième atelier de FISH, qui sera suivi par 15 techniciens. La FISH deviendra une technique de routine dans la majorité des laboratoires cliniques durant les années qui ont suivi.

En 1996, Dre Claude-Lise Richer est honorée pour son implication dans l’enseignement de la cytogénétique et Dr Louis Dallaire, alors président de l’ACQ, lui remet une plaque souvenir pour souligner cet événement au nom de tous les membres de l’Association.

En septembre 2000, Dr Régen Drouin organise un atelier portant sur la technique PRINS ( PRimed IN Situ end-labelling) appliquée pour la détection d’aneuploïdies sur noyaux interphasiques à l’Hôpital Saint-François d’Assise de Québec. 15 participants seront présents pour bénéficier de cet enseignement. Les ateliers sur la technique FISH et le PRINS ont été mis sur pied grâce à un support financier de l’ACQ.

À l’occasion de la refonte du programme des Techniques de laboratoire médical à la fin des années ’90, l’ACQ forme un nouveau comité qui travaillera dès l’année 2000 à la mise sur pied d’un projet de formation collégiale en cytogénétique. Fruit d’une étroite collaboration avec le Collège de Rosemont, le Projet d’Attestation d’Études Collégiales en cytogénétique est déposé en octobre 2001 au Ministère de l’Éducation. Le projet est favorablement accueilli par le Ministère qui accorde les crédits nécessaires à son implantation. Les premiers étudiants sont accueillis à l’automne 2005.